Qu’elles soient sportives de haut niveau, entrepreneuses de talent ou héroïnes du quotidien, Reims donne leur place à toutes les femmes, et pas seulement pour la Journée internationale des droits de la femme.

Portraits de #Rémoises

Majda Sefiani, femme de coeur

A Reims comme partout ailleurs, nombreuses sont celles qui travaillent dans l’ombre et pour la bonne cause. A la tête de l’association « Deux Mains C’est Maintenant » depuis deux ans, Majda Sefiani fait partie de ces Rémoises qui ont le coeur sur la main. Sa cause ? OEuvrer pour les sans abris, réfugiés et personnes en situation précaire. « Nous avons plusieurs partenariats avec des chaînes de magasins afin de distribuer des invendus. L’association propose également une aide à la réinsertion pour toutes démarches administratives (demandes de logement, papiers d’identité…) ». Pour les femmes, des prestations d’esthétisme sont également disponibles comme la coiffure ou un service de manucure. « Nous veillons à redonner une estime de soi aux gens », conclut la présidente.


« Deux Mains C’est Maintenant »,
20 boulevard Pasteur / 06 10 59 67 13 /  Courriel

Portrait d’entrepreneuse : Mathilde Lacombe en équilibre

« Je voulais être journaliste et devenir rédactrice en chef à Elle. » Mathilde Lacombe a légèrement dévié de sa trajectoire… La jeune Rémoise a bien mis un pied dans le magazine féminin comme stagiaire puis comme pigiste. Mais si aujourd’hui, elle a atteint la notoriété et si son nom est cité dans les pages de Elle et d’autres médias, c’est en raison de sa réussite professionnelle dans la nouvelle économie. Une réussite amorcée avec La vie en blonde, le blog beauté qu’elle a créé pendant ses études, transformé en 2011 en start-up sous le nom de JolieBox, avant de faire un nouveau bond en avant en 2013 par rapprochement avec le groupe Birchbox (box beauté).

A 30 ans, Mathilde a une vie pleine à ras-bord, qu’elle partage entre Paris et Reims. « Je travaille à Paris parce que c’est là que se passe le business de la beauté. Mais avec trois enfants, pour rien au monde je n’y habiterais. Ma famille est à Reims. Je prends le train tous les jours et, depuis peu, je fais du home office le vendredi. » Elle a encore trouvé le temps d’écrire un livre (Une question d’équilibre, First éditions) pour partager avec ses jeunes contemporaines les recettes d’une vie dense et harmonieuse. Un bel exemple de réussite à la rémoise.

Ces grandes dames du champagne

Deux grandes Champenoises du XIXe siècle, hissées à la tête de leur maison de négoce après le décès
prématuré de leur mari, se sont révélées des femmes d’affaires avisées, qui ont marqué de leur empreinte l’histoire du champagne mais aussi la ville.

Sous la direction de la rémoise Barbe Nicole Ponsardin, dite Veuve Clicquot (1777-1866), la maison du même nom a accumulé les innovations, depuis l’invention de la technique du remuage des bouteilles sur tables jusqu’à l’élaboration du premier champagne rosé. Si cet important vestige gallo-romain qu’est la porte de Mars a échappé à la démolition en 1840, c’est aussi grâce à son intervention décisive et à sa contribution à sa restauration.

Louise Mélin, dite Veuve Pommery (1819-1890) fait construire sur la colline Saint-Nicaise le Domaine Pommery, avec ses bâtiments de production et de prestige, son parc et ses anciennes crayères transformées en caves magnifiques. L’actuelle avenue Henry-Vasnier, à l’entrée est de Reims, a été percée à sa demande pour amener les visiteurs extérieurs à profiter de ses installations. Sans s’en douter, toutes deux auront contribué à l’inscription, 150 ans plus tard, des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Sportives de haut niveau

ANNE-SOPHIE DA COSTA, Championne du monde de boxe WBF mi-mouche

« On a la chance à Reims d’avoir beaucoup d’athlètes féminines et une ville qui les soutient. A mes débuts, c’était un sacré combat pour pratiquer un sport d’homme comme la boxe. Je devais presque m’excuser d’être une fille ! Les choses ont heureusement changé. Aujourd’hui on déroule le tapis rouge aux jeunes. »

GHISLAINE SOUËF, Footballeuse au Stade de Reims de 1968 à 1979

« Quand l’équipe s’est créée à Reims, peu de femmes s’accordaient le droit de jouer au foot. On a posé les fondations. Avoir participé à cet élan et apprendre 50 ans plus tard que Reims sera ville hôte de la Coupe du monde féminine en 2019, c’est un rêve ! Un grand événement comme celui-là sera une belle vitrine pour notre sport. »

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Dernière mise à jour : 04 mai 2022

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