Le nouveau musée des Beaux-Arts

Les travaux du nouveau Musée des Beaux-Arts de Reims vont bientôt débuter, afin de proposer fin 2025 un espace d’exposition multiplié par trois et un musée métamorphosé, plus ouvert sur la ville.

La ville de Reims, avec le soutien de la région Grand Est et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), partagent l’ambition de faire renaître le musée des Beaux-Arts Reims inauguré en 1913, de le réinventer pour mieux l’inscrire dans le XXIsiècle. Fin 2025, le visiteur découvrira un site métamorphosé, plus ouvert sur la ville. Le futur musée disposera d’un espace d’exposition multiplié par trois. Si, avant une fermeture pour travaux, le musée rémois fut réputé à l’international pour ses portraits de Cranach le Jeune, ses peintures du Grand Siècle, ses œuvres de maîtres de l’impressionnisme et du post impressionnisme, son fonds Art déco, sa collection Foujita, son rayonnement sera plus retentissant à la réouverture.


Avec un espace d’exposition triplé dans son futur musée, la Ville offre la promesse de l’émerveillement des découvertes multiples : un espace de référence sur l’œuvre de Foujita, des salles d’époque marquantes sur les arts décoratifs au début du XXe siècle, une collection remarquable sur le vitrail du XXe siècle. Et ce n’est pas tout ! L’exemplarité du futur musée inclut les propositions d’un lieu de vie ouvert sur Reims, une liberté dans le parcours de visite, une médiation innovante et la grande qualité environnementale des bâtiments rénovés et restructurés. A proximité immédiate de la prestigieuse Cathédrale de Reims, cet acte culturel majeur revitalise l’hyper centre-ville. Le coût des travaux pour la renaissance du musée des Beaux-Arts de Reims totalise 54 M€ HT.

Aires Mateus Arquitectos, cabinet d’architectes de notoriété internationale, a relevé le défi. Son projet s’inscrit en harmonie avec un secteur hautement patrimonial.

 

Un lieu de vie. Hall d’accueil, espace d’introduction à la visite, boutique-librairie, café, jardin et deux cours seront accessibles librement depuis les rues entourant l’ancienne abbaye Saint-Denis. Des services qui complètent la visite et ouvrent le musée à la ville.

Un pôle culturel. Auditorium, espace pédagogique et centre de documentation permettront d’enrichir le programme d’actions culturelles et de diversifier les publics. 

La (re)découverte d’une grande collection. L’espace d’exposition permanente, multiplié par trois, permettra de présenter des œuvres jamais ou peu montrées à ce jour. Citons l’un des plus grands fonds, celui de la donation Foujita comptant plus de 1 300 dessins. Ou encore la collection complète de 597 céramiques de Jeanne-Alexandrine Pommery. Une galerie de sculptures est également prévue.

Faire ressentir. Des sections nouvelles seront proposées, notamment cinq salles d’époque où les décors Art nouveau et Art déco seront intégralement reconstitués. Citons également une reconstitution partielle de la galerie d’art d’Henry Vasnier, généreux donateur du musée, avec un accrochage serré typique du XIXe siècle.

Laisser choisir. Les visiteurs pourront composer librement leur parcours de découverte, en accédant directement aux trois grandes sections du parcours depuis l’accueil (XVIe-XVIIIe, XIXe, XXe siècle).


Une médiation innovante. Cette orientation s’applique au grand public comme au public porteur de handicap. A noter, une proposition novatrice en France dans ce type de musée : le jeune public bénéficiera d’un parcours émaillé de propositions conçues expressément pour lui : propositions ludiques, numériques, espaces d’interprétation … le tout pour faciliter ou enrichir la compréhension des œuvres, solliciter les sens, ou encore établir des passerelles entre les courants, les techniques et les périodes artistiques. Un levier pour développer le public familial, placé au cœur du projet du futur musée.

Une exigence environnementale. Cette dernière explique l’importance accordée à la végétalisation dans l’aménagement, le choix des matériaux et la recherche d’un confort thermique des usagers. Le chantier fera la part belle à un approvisionnement de proximité, au réemploi ou recyclage, au choix de matériaux bruts, sans fibres, naturels et sains.

Chiffres clés

  • 54 M€ HT de travaux pour agrandir et métamorphoser avec élégance un site historique
  • 3 financeurs (ville de Reims, Région Grand Est (11, 25 M€), Etat (6,2 M€ via deux fonds distincts, le Fonds national d’aménagement et de développement du territoire et la DRAC Grand Est)) et un appel au mécénat
  • Une surface d’exposition multipliée par trois dans le futur musée, portée à 3 800 m2
  • Une salle d’exposition temporaire de 500 m2
  • Une offre de services démultipliée ou améliorée – documentation, restauration, auditorium, …
  • 29 mois de travaux à partir de juillet 2023. La préparation de ce chantier complexe avec les entreprises est en cours. Les séquences de fouilles archéologiques se précisent également.

Le futur musée en images

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Illustration 0 Faille dorée dans la cour d’honneur, côté cour…
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Illustration 1 Une invitation à la découverte, depuis le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Reims
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Illustration 2 Cour jardin
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Illustration 3 Vue d’ensemble du futur musée des Beaux-Arts
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Illustration 4 Vue de la rue Libergier

Plus de mille ans après la fondation de l’abbaye Saint-Denis et cent dix ans après l’inauguration du premier musée des Beaux-Arts de Reims par le président de la République Raymond Poincaré en 1913, les bâtiments de l’ancienne abbaye débutent bel et bien une nouvelle étape de leur histoire. Les Rémois respectent leur patrimoine monumental. Notre ville se reconstruit perpétuellement pour répondre aux besoins nouveaux de notre société. Cette opération s’inscrit dans la dynamique Reims Légend’R.

Arnaud Robinet, maire de Reims

Dernière mise à jour : 22 mai 2023

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