
Les bruits de voisinage, nuisance du quotidien
La sensibilité au bruit de la population croît en fonction de la taille des agglomérations. Les bruits de voisinage arrivent en deuxième position derrière le bruit de la circulation automobile et des deux-roues.
En effet, les sources de bruit sont multiples et concernent tous les milieux de vie :
- avec les personnes : en parlant, en chantant, en criant, en marchant, en traînant une chaise ou un meuble, en laissant tomber un objet,
- les appareils électroniques : télévision, radio, ordinateur, …
- les instruments de musique,
- les équipements du bâtiment : équipements sanitaires, installations de chauffage ou de climatisation, ascenseurs, etc.
- La perception d’une nuisance sonore va dépendre de très nombreux critères : la durée, l’intensité, la fréquence, la répétition …mais aussi de l’âge, du sexe, de l’état physiologique (grossesse, maladie, anxiété, …), des goûts, affinités, les bruits d'activités professionnelles, sportives, culturelles ou de loisirs… ce qui va se caractériser par une sensibilité toute personnelle pour chacun d’entre nous.
Si on se rappelle que le bruit n’est autre qu’un son devenu désagréable, on comprend aisément que la subjectivité du bruit en fait une nuisance souvent difficile à résoudre.
Les impacts sur la santé de l’exposition au bruit sont divers. Le plus connu est la perte d’audition partielle ou totale, mais d’autres effets directs ou indirects peuvent également apparaître (qualité du sommeil, agressivité, baisse de vigilance, difficulté à s’exprimer, isolement, …).
Les compétences en matière de lutte contre le bruit et de prévention des nuisances sont réparties entre l’Etat et ses différents services décentralisés et les collectivités territoriales. Aussi la lutte contre les bruits de voisinage est sous la responsabilité du maire de la commune.